PRIÈRES CONTRE LES PERSES |
La lecture priée des textes suivants extraits de la Parole de DIEU qui parlent de la nation des Perses aide à former notre conscience, c’est-à-dire à prendre conscience que certaines choses que nous avions apprises doivent être ré-évaluées ou pensées autrement ou relativisées, puisqu’elles nous enfermaient. Elles ont également été regroupées dans un pdf imprimable. |
Quant à moi, ce n’est point par une sagesse qui serait en moi supérieure à celle de tous les vivants que ce mystère m’a été révélé ; mais c’est afin qu’on fasse connaître l’interprétation au roi et que tu connaisses les pensées de ton cœur. 31 Toi donc, ô roi, tu regardais ; et voici une grande statue. Cette statue était très grande, et sa splendeur, extraordinaire. Elle se dressait devant toi, et son aspect était terrifiant. 32 Cette statue avait la tête d’or fin, la poitrine et les bras d’argent, le ventre et les cuisses de bronze, 33 les jambes de fer, les pieds en partie de fer et en partie de céramique. 34 Tu regardais, lorsqu’une pierre se détacha sans l’intermédiaire d’aucune main ; elle frappa la statue sur ses pieds de fer et de céramique, et elle les pulvérisa. 35 Alors furent pulvérisés ensemble le fer, la céramique, le bronze, l’argent et l’or ; ils devinrent comme la bale sortant des aires en été : le vent les emporta et on n’en trouva plus aucune trace. Quant à la pierre qui avait frappé la statue, elle devint une grande montagne et remplit toute la terre. 36 Tel est le songe, et nous allons en dire l’interprétation en présence du roi. 37 Toi, ô roi, roi des rois ; toi à qui le Dieu du ciel a donné la royauté, la puissance, la force et la gloire ; 38 toi dans la main de qui il a remis les hommes, les bêtes sauvages et les oiseaux du ciel, en quelque lieu qu’ils habitent, et qu’il a établi maître sur eux tous : c’est toi qui es la tête d’or. 39 Après toi s’élèvera un autre royaume, inférieur à toi ; puis un autre royaume, un troisième, celui de bronze, qui dominera sur toute la terre. 40 Puis adviendra un quatrième royaume, dur comme le fer (…) 44 Or aux jours de ces rois-là, le Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit et dont la royauté ne sera pas laissée à un autre peuple. Il pulvérisera et anéantira tous ces royaumes-là, et il subsistera à jamais, 45 de même que tu as vu une pierre se détacher de la montagne sans l’intermédiaire d’aucune main et pulvériser le fer, le bronze, la céramique, l’argent et l’or. Un grand Dieu a fait connaître au roi ce qui adviendra par la suite. Le songe est sûr, et son interprétation, digne de foi. »
En l’an premier de Belshassar, roi de Babylone, Daniel vit un songe et les visions de son esprit sur sa couche. Alors il écrivit le songe. Début de récit. 2 Daniel prit la parole et dit : Je regardais, dans mes visions durant la nuit. Et voici que les quatre vents du ciel faisaient rejaillir la Grande Mer. 3 Et quatre bêtes monstrueuses s’élevaient de la Mer, différentes les unes des autres. 4 La première était comme un lion (…) 5 Puis voici une autre bête, une seconde, semblable à un ours : elle fut dressée sur un côté, ayant trois côtes dans la gueule entre les dents ; et on lui parlait ainsi : « Lève-toi ! Mange beaucoup de chair ! » 6 Après cela, je regardais, et en voici une autre, comme un léopard (…) 7 Après cela, je regardais dans les visions de la nuit, et voici une quatrième bête, redoutable, terrifiante, extrêmement vigoureuse (…) 9 Je regardais, lorsque des trônes furent installés et un Vieillard s’assit : son vêtement était blanc comme de la neige, la chevelure de sa tête, comme de la laine nettoyée ; son trône était en flammes de feu, avec des roues en feu ardent. 10 Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient ; dix mille myriades se tenaient devant lui. Le tribunal siégea, et des livres furent ouverts. 11 Je regardais ; alors, à cause du bruit des paroles monstrueuses que proférait la corne..., – je regardais, lorsque la bête fut tuée et son corps abattu, et elle fut livrée à l’embrasement du feu. 12 Quant au reste des bêtes on fit cesser leur souveraineté, et une prolongation de vie leur fut donnée jusqu’à une date et un moment déterminés. 13 Je regardais dans les visions de la nuit, et voici qu’avec les nuées du ciel venait comme un Fils d’Homme ; il arriva jusqu’au Vieillard, et on le fit approcher en sa présence. 14 Et il lui fut donné souveraineté, gloire et royauté : les gens de tous peuples, nations et langues le servaient. Sa souveraineté est une souveraineté éternelle qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera jamais détruite.
15 Mon esprit à moi, Daniel, fut angoissé au-dedans de son enveloppe, et les visions de mon esprit me tourmentaient. 16 Je m’approchai d’un de ceux qui se tenaient là, et je demandai ce qu’il y avait de certain au sujet de tout cela. Il me le dit et me fit connaître l’interprétation des choses : 17 « Quant à ces bêtes monstrueuses qui sont au nombre de quatre : Quatre rois se lèveront de la terre ; 18 puis les Saints du Très-Haut recevront la royauté et ils posséderont la royauté pour toujours et à tout jamais. » (…) jusqu’à ce que vienne le Vieillard et que le jugement soit donné en faveur des Saints du Très-Haut, que le temps arrive et que les Saints possèdent la royauté. (…) 27 Quant à la royauté, la souveraineté et la grandeur de tous les royaumes qu’il y a sous tous les cieux, elles ont été données au peuple des Saints du Très-Haut : Sa royauté est une royauté éternelle ; toutes les souverainetés le serviront et lui obéiront. »
28 Ici prend fin le récit. Pour moi Daniel, mes réflexions me tourmentèrent beaucoup ; mes couleurs en furent altérées, et je gardai la chose dans mon cœur.
En l’an trois de Cyrus roi de Perse, une parole fut révélée à Daniel, surnommé Beltshassar. Cette parole était vérité et grande peine. Il comprit la parole ; il en eut la compréhension par la vision.
2 En ces jours-là, moi Daniel, je portai le deuil pendant trois semaines : 3 Je ne mangeai aucun mets délicat, ni viande ni vin n’entrèrent dans ma bouche, et je ne me parfumai pas jusqu’à l’achèvement des trois semaines. 4 Le vingt-quatrième jour du premier mois, je me trouvais sur le bord du grand fleuve, c’est-à-dire du Tigre. 5 Je levai les yeux et regardai, et voici qu’il y avait un homme vêtu de lin ; il avait une ceinture d’or d’Oufaz autour des reins. 6 Son corps était comme de la chrysolithe, son visage, comme l’aspect de l’éclair, ses yeux, comme des torches de feu, ses bras et ses jambes, comme l’éclat du bronze poli, le bruit de ses paroles, comme le bruit d’une foule. 7 Moi, Daniel, je vis seul l’apparition ; les gens qui étaient avec moi ne virent pas l’apparition, mais une grande terreur tomba sur eux, et ils s’enfuirent en se cachant. 8 Je restai donc seul et regardai cette grande apparition. Il ne me resta aucune force ; mes traits bouleversés se décomposèrent et je ne conservai aucune force. 9 J’entendis le son de ses paroles ; et lorsque j’entendis le son de ses paroles, je tombai en léthargie sur ma face, la face contre terre. 10 Et voici qu’une main me toucha ; elle me mit, tout tremblant, sur les genoux et les paumes de mes mains. 11 Et l’homme me dit : « Daniel, homme des prédilections, comprends les paroles que je te dis et tiens-toi debout à ta place, car maintenant j’ai été envoyé vers toi. » Tandis qu’il me disait cette parole, je me mis debout tout tremblant. 12 Il me dit : « Ne crains pas, Daniel, car depuis le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre et de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c’est à cause de tes paroles que je suis venu. 13 Le Prince du royaume de Perse s’est opposé à moi pendant vingt et un jours, mais voici que Michel, l’un des Princes de premier rang, est venu à mon aide, et je suis resté là auprès des rois de Perse. 14 Je suis venu te faire comprendre ce qui arrivera à ton peuple dans l’avenir, car il y a encore une vision pour ces jours-là. » 15 Tandis qu’il me parlait en ces termes, je tournai ma face vers la terre et me tus. 16 Mais voici que quelqu’un, ayant la ressemblance des fils d’homme, me toucha les lèvres ; j’ouvris la bouche et me mis à parler. Je dis à celui qui se tenait devant moi : « Monseigneur, à cause de l’apparition, des angoisses m’ont saisi et je n’ai conservé aucune force. 17 Comment ce serviteur de monseigneur pourrait-il parler à monseigneur que voici, alors qu’il ne subsiste en moi aucune force et qu’il ne me reste pas de souffle ? » 18 Alors, celui qui avait l’apparence d’un homme me toucha de nouveau et me réconforta. 19 Puis il me dit : « Ne crains pas, homme des prédilections ! Que la paix soit avec toi ! Sois fort ! Sois fort ! » Tandis qu’il me parlait, je repris des forces et je dis : « Que monseigneur parle, car tu m’as réconforté. » 20 Il dit : « Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ? Je reprendrai maintenant le combat contre le Prince de Perse, et je vais sortir, et voici que va venir le Prince de Grèce. 21 Mais je t’annoncerai ce qui est inscrit dans le Livre de vérité. Il n’y a personne qui me prête main-forte contre ceux-là, sinon Michel, votre Prince.
Or toute affaire royale devait aller devant tous les spécialistes de la loi et du droit ; 14 et il y avait près du roi Karshena, Shétar, Admata, Tarshish, Mèrès, Marsena, Memoukân – les sept ministres de Perse et de Médie – , admis à voir le roi et siégeant au premier rang dans le royaume. 15 Donc, le roi dit aux astrologues : « D’après la loi, que faire à la reine Vasti, attendu qu’elle n’a pas exécuté la parole du roi Xerxès transmise par les eunuques ? »
16 Memoukân prit alors la parole en présence du roi et des ministres : « Ce n’est pas seulement le roi que Vasti, la reine, a bafoué, mais tous les ministres et tous les peuples de toutes les provinces du roi Xerxès. 17 Car la conduite de la reine filtrera jusqu’à toutes les femmes, les poussant à mépriser leurs maris, en disant : “Le roi Xerxès avait dit de faire venir devant lui Vasti, la reine, mais elle n’est pas venue !” 18 Et dès aujourd’hui les femmes des ministres de Perse et de Médie, qui ont entendu parler de la conduite de la reine, vont se mettre à répliquer à tous les ministres du roi. Et à ce mépris correspondra la colère. 19 S’il plaît au roi, que sorte de sa part une ordonnance royale, qui sera inscrite dans les lois de Perse et de Médie et sera irrévocable, selon laquelle “Vasti ne viendra plus en présence du roi Xerxès, qui donnera son titre de reine à une autre meilleure qu’elle.” 20 Et le décret que le roi aura rendu retentira dans tout son royaume – et il est grand ! Alors toutes les femmes entoureront d’égards leurs maris, du plus important au plus humble. » 21 La chose plut au roi et aux ministres. Aussi le roi agit-il suivant les paroles de Memoukân. 22 Il expédia des lettres à toutes les provinces royales, à chaque province selon son écriture et à chaque peuple selon sa langue, pour que tout homme soit maître chez soi et parle la langue de son peuple.
Puis s’approchèrent de lui Arkésaïos, Sarsathaïos et Malèséar, ministres des Perses et des Mèdes, qui se tenaient près du roi, siégeant en premier aux côtés du roi. 15 Ils lui indiquèrent, d’après les lois, ce qu’il fallait faire à la reine Astîn, attendu qu’elle n’avait pas exécuté les décisions du roi transmises par les eunuques. 16 Moukhaïos prit alors la parole en présence du roi et des ministres : « Ce n’est pas seulement le roi que la reine Astîn a bafoué, mais aussi tous les ministres et tous les gouverneurs royaux. 17 – Le roi leur avait en effet rapporté les paroles de la reine et la manière dont elle lui avait répliqué. De la même façon qu’elle a répliqué au roi Artaxerxès, 18 c’est ainsi que toutes les autres dames des ministres perses et mèdes, dès qu’elles auront appris sa réponse au roi, oseront infliger un semblable déshonneur à leurs maris. 19 S’il plaît au roi, qu’il produise une ordonnance royale qui sera inscrite dans les lois des Mèdes et des Perses. Qu’il n’y ait pas d’autre procédure ! Et que la reine ne s’approche plus du roi, qui donnera son titre de reine à une femme meilleure qu’elle ! 20 Et que retentisse la loi établie par le roi, qu’il fera appliquer dans son royaume. Ainsi, toutes les femmes entoureront d’égards leurs maris, du plus pauvre au plus riche. » 21 La chose plut au roi et aux ministres. Aussi le roi agit-il suivant les propos de Moukhaïos. 22 Il envoya des lettres dans tout le royaume suivant chaque province selon sa langue, de sorte que les gens avaient peur dans leurs maisons.
Le roi légiférait pour le royaume, sur terre et sur mer. 2 Sa puissance et sa vaillance, la richesse et la gloire de son royaume, voilà qu’on les mettait par écrit dans le livre des rois de Perse et de Médie, pour qu’on en garde mémoire. 3 Or Mardochée succéda au roi Artaxerxès. C’était un grand homme dans le royaume, et il était glorifié par les Juifs. Bien-aimé de toute sa nation, il leur racontait quelle avait été sa conduite.
Le texte ci-dessous est une copie de la lettre : « Le Grand Roi Artaxerxès aux ministres de provinces des cent vingt-sept régions depuis l’Inde jusqu’à l’Éthiopie, à tous nos partisans, salut !
2 « Bien des gens, trop souvent honorés par l’extrême générosité de leurs bienfaiteurs, ont nourri trop d’ambition ; 3 non seulement ils cherchent à nuire à nos sujets, mais, incapables de supporter ce qui devrait les contenter, ils entreprennent de comploter contre leurs propres bienfaiteurs. 4 Non seulement ils suppriment la reconnaissance du milieu des hommes, mais de plus, exaltés par les fanfaronnades de ceux qui n’ont aucune expérience du bien, ils se figurent qu’ils échapperont à une justice ennemie du mal, celle de Dieu qui, sans cesse, discerne tout. 5 « En de nombreux cas aussi, nombre de gens placés au pouvoir, sous la pression d’amis en qui ils avaient mis leur confiance pour la prise en main des affaires, ont été rendus complices du sang innocent et entraînés dans des catastrophes irrémédiables : 6 c’est que ces amis, par les fourberies mensongères de la malice, avaient trompé l’entière bonne foi des souverains. 7 « Or il est possible de constater, sans remonter aux récits assez anciens que nous avons transmis, en examinant ce qui se passe sous vos yeux, toutes les profanations commises par des individus véreux qui exercent indignement leur pouvoir. 8 « A l’avenir, nous nous efforcerons d’amener le royaume à la tranquillité dans l’intérêt de tous pacifiquement, 9 en effectuant les changements et en jugeant toujours les affaires qui seront soumises à notre examen, avec un abord suffisamment équitable.
10 « En effet, c’est ainsi que Haman, fils de Hamadathos, un Macédonien, en réalité étranger au sang perse, bien éloigné de notre générosité, avait bénéficié de notre hospitalité ; 11 il avait rencontré l’amitié que nous portons à toute nation, au point d’être proclamé notre “père” et de devenir la seconde personnalité du trône royal, devant laquelle tous se prosternaient. 12 Mais il n’a pas contenu son orgueil, il s’est employé à nous priver du pouvoir et de la vie ; 13 par un tissu de mensonges frauduleux, il a réclamé, pour les anéantir, notre propre sauveur et constant bienfaiteur, Mardochée, et Esther, l’irréprochable compagne de notre royauté, ainsi que leur nation tout entière. 14 Par ces moyens, en effet, il s’est imaginé, en nous tenant isolé, faire passer aux Macédoniens l’empire des Perses. 15 Mais nous, nous trouvons que les Juifs, livrés à la disparition par cette triple crapule, ne sont pas des malfaiteurs ; au contraire, ils s’administrent par des lois très justes ; 16 en outre, ils sont fils du Dieu vivant, le Très-Haut, le Très-Grand, qui gouverne le royaume avec droiture pour nous comme pour nos ancêtres dans les meilleures conditions. 17 « Vous ferez donc bien de ne pas utiliser les lettres envoyées par Haman, le fils de Hamadathos, 18 attendu que leur auteur a été crucifié à l’entrée de Suse avec toute sa famille. Dieu, souverain de toutes choses, lui a rendu ainsi sans délai le verdict qu’il méritait.
19 « Après publication de la copie de cette lettre en tout lieu, laissez la liberté aux Juifs de suivre leurs propres coutumes ; 20 prêtez-leur main-forte afin que, ceux qui se seront attaqués à eux en un moment de détresse, ils les repoussent le treize du douzième mois (Adar), le même jour. 21 Car Dieu qui exerce son pouvoir sur l’univers entier a transformé ce jour-là pour eux en jubilation au lieu de l’extermination de la race élue. 22 Vous donc aussi, parmi vos fêtes commémoratives, célébrez ce grand jour par des réjouissances de toute sorte, 23 afin que, maintenant et pour l’avenir, ce soit le salut pour nous et pour les partisans des Perses, mais pour ceux qui conspirent contre nous un rappel de l’anéantissement. 24 Toute ville ou province en général, qui n’agira pas conformément à ces prescriptions, sera furieusement ravagée par la lance et le feu ; elle deviendra non seulement tabou pour les hommes, mais exécrable aussi pour les animaux sauvages et les oiseaux définitivement.
Or la première année du roi de Perse Cyrus, pour accomplir la parole du SEIGNEUR, sortie de la bouche de Jérémie, le SEIGNEUR éveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, afin que dans tout son royaume il fît publier une proclamation, et même un écrit, pour dire : 23 « Ainsi parle Cyrus, roi de Perse : Tous les royaumes de la terre, le SEIGNEUR, le Dieu des cieux, me les a donnés et il m’a chargé lui-même de lui bâtir une Maison à Jérusalem, qui est en Juda. Lequel d’entre vous provient de tout son peuple ? Que le SEIGNEUR son Dieu soit avec lui et qu’il monte... »
Or la première année de Cyrus, roi de Perse – afin que s’accomplisse la parole du SEIGNEUR, sortie de la bouche de Jérémie –, le SEIGNEUR éveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, afin que dans tout son royaume il fît publier une proclamation, et même un écrit, pour dire : 2 « Ainsi parle Cyrus, roi de Perse : Tous les royaumes de la terre, le SEIGNEUR, le Dieu des cieux, me les a donnés, et il m’a chargé lui-même de lui bâtir une Maison à Jérusalem qui est en Juda. 3 Parmi vous, qui appartient à tout son peuple ? Que son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem, en Juda, bâtir la Maison du SEIGNEUR, le Dieu d’Israël – c’est le Dieu qui est à Jérusalem ! 4 En tous lieux où réside le reste du peuple, que les gens de ce lieu apportent à chacun de l’argent, de l’or, des biens et du bétail, ainsi que l’offrande volontaire pour la Maison du Dieu qui est à Jérusalem ! » 5 Alors se levèrent les chefs de famille de Juda et de Benjamin, les prêtres et les lévites, bref tous ceux dont Dieu avait éveillé l’esprit pour aller bâtir la Maison du SEIGNEUR qui est à Jérusalem. 6 Et tous leurs voisins leur prêtaient main-forte, à l’aide d’objets en argent et en or, de biens et de bétail, de cadeaux précieux, sans compter, en plus, tout ce qui était offert volontairement. 7 Le roi Cyrus fit retirer les objets de la Maison du SEIGNEUR que Nabuchodonosor avait enlevés de Jérusalem pour les mettre dans la maison de ses dieux. 8 Cyrus, roi de Perse, les fit retirer par l’entremise du trésorier Mithredath qui les fit prendre en compte par Sheshbaçar, le prince de Juda. 9 Voici le compte : plats d’or : 30 ; plats d’argent : 1 000 ; couteaux : 29 ; 10 bols d’or : 30 ; bols d’argent de second ordre : 410 ; autres objets : 1 000. 11 Total des objets en or et en argent : 5 400. Sheshbaçar emporta le tout, lorsque les déportés montèrent de Babylone à Jérusalem.
Mais Zorobabel, Josué et le reste des chefs de famille d’Israël leur dirent : « Nous n’avons pas à bâtir, vous et nous, une Maison à notre Dieu : c’est à nous seuls de bâtir pour le SEIGNEUR, le Dieu d’Israël, comme nous l’a ordonné le roi Cyrus, roi de Perse. »
Au temps d’Elyashiv, de Yoyada, de Yohanân et de Yaddoua, les lévites, chefs de famille, ainsi que les prêtres, furent inscrits jusqu’au règne de Darius le Perse.
Ceux de Jérusalem et ceux de Judée, le conseil des anciens et Judas, à Aristobule, conseiller du roi Ptolémée et issu de la race des prêtres consacrés par l’onction, ainsi qu’aux Juifs d’Égypte, joie et santé ! 11 Sauvés par Dieu de grands périls, nous le remercions grandement de nous assister contre le roi ; 12 car il a lui-même expulsé ceux qui ont marché en armes contre la ville sainte. 13 S’étant en effet rendu en Perse, leur chef ainsi que son armée qui paraissait invincible furent massacrés dans le temple de Nanéa grâce à un stratagème dont usèrent les prêtres de Nanéa. 14 En effet, sous prétexte d’épouser la déesse, Antiochus, accompagné de ses amis, se rendit en ce lieu dans l’intention d’en recevoir les richesses considérables à titre de dot. 15 Les prêtres du Nanéon les exposèrent, et le roi avança avec quelques personnes de sa suite dans l’enceinte du temple. Mais ils fermèrent le sanctuaire dès qu’Antiochus y fut entré, 16 ouvrirent la porte dissimulée dans les lambris du plafond et foudroyèrent le chef en lançant des pierres. Ils coupèrent aux intrus les membres et la tête qu’ils jetèrent à ceux qui étaient dehors. 17 Loué soit en toutes choses notre Dieu qui a livré à la mort ceux qui ont commis un sacrilège !
18 Comme nous allons célébrer le vingt-cinq Kislew la purification du temple, nous avons jugé de notre devoir de vous en informer, pour que vous aussi la célébriez à la manière de la fête des Tentes et du feu qui apparut quand Néhémie, qui avait construit le temple et l’autel, offrit des sacrifices. 19 Car lorsque nos pères furent emmenés en Perse, les pieux prêtres d’alors, ayant pris du feu de l’autel, le cachèrent secrètement dans une cavité ressemblant à un puits desséché et l’y abritèrent de manière que l’endroit fût ignoré de tous. 20 Un assez grand nombre d’années s’étant écoulées, quand Dieu le jugea à propos, Néhémie, envoyé par le roi de Perse, manda à la recherche du feu les descendants des prêtres qui l’avaient caché. Mais comme ils expliquèrent qu’ils avaient trouvé non pas du feu, mais un liquide épais, il leur ordonna d’en puiser pour en rapporter. 21 Quand on eut tout préparé pour les sacrifices, Néhémie ordonna aux prêtres de répandre ce liquide sur le bois et sur les offrandes placées dessus. 22 Ceci fait, lorsque après quelque temps le soleil, d’abord voilé par des nuages, se mit à briller, un grand brasier s’alluma au grand étonnement de tous. 23 Pendant que le sacrifice se consumait, les prêtres prononçaient une prière, et avec les prêtres tous les présents, Jonathan conduisant le chœur et les autres répondant avec Néhémie. 24 Or cette prière était ainsi conçue :
« Seigneur, Seigneur Dieu, créateur de toutes choses, redoutable, fort, juste, miséricordieux, seul roi, seul bon, 25 seul libéral, seul juste, souverain et éternel, qui sauves Israël de tout mal, qui as fait de nos pères tes élus et les as sanctifiés, 26 agrée ce sacrifice pour tout ton peuple d’Israël, conserve ton patrimoine et sanctifie-le. 27 Rassemble ceux d’entre nous qui sont dispersés ; délivre ceux qui sont en esclavage parmi les nations, regarde favorablement ceux qui sont méprisés et objets d’abomination, afin que les nations reconnaissent que tu es notre Dieu. 28 Châtie ceux qui nous tyrannisent et nous outragent insolemment. 29 Implante ton peuple dans ton saint lieu, comme l’a dit Moïse. »
30 Les prêtres exécutaient des hymnes. 31 Quand les matières du sacrifice furent consumées, Néhémie ordonna aussi de verser le reste du liquide sur de grandes pierres. 32 Cela fait, une flamme s’alluma qui fut absorbée par la lumière rayonnée par l’autel en face. 33 Lorsque l’événement eut été divulgué et qu’on eut raconté au roi des Perses qu’à l’endroit où les prêtres déportés avaient caché le feu, un liquide avait paru avec lequel Néhémie et ses compagnons avaient sanctifié les matières du sacrifice, 34 le roi fit enclore cet endroit et le rendit sacré après avoir vérifié l’événement. 35 A ceux auxquels le roi le concédait, il donnait une part des grands revenus qu’il en retirait. 36 Néhémie et son entourage appelèrent ce liquide nephtar, ce qu’on traduit par purification, mais le commun le nomme naphte.