Les temps de l'angoisse et du désert
"Et alors lui furent données à la femme
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Pourquoi donc un temps d'angoisse précède t-il le retour du SEIGNEUR ? Les membres du peuple de DIEU n'ont-ils pas le droit à un lieu afin de se reposer ? Comment mettre à profit une période d'angoisse ? |
| Durée : 1h52 | 1 ou 4 fichiers mp3 |
Conférence complète :
Conférence par partie :
On trouve dans les textes saints qui traitent du temps eschatologique, c’est-à-dire du temps où tout s’accélère, des évocations d’un temps d’angoisse qui doit venir :
Mais il est dit aussi :
Il y a donc comme deux « territoires » qui se "disputent" notre coeur : l’angoisse et ce lieu de « désert » qui nous laisse une paix profonde. |
1 - Le temps d’angoisse1-1 : Pourquoi ce temps d’angoisse ?
1-2 : Les deux bornes du temps d’angoisse que DIEU a fixées :
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2 - Pourquoi et comment se met en place ce temps d’angoisse ?2-1 : Le refroidissement du peuple de DIEUIl y avait eu un refroidissement du peuple de DIEU… Comment le sait-on ? En effet, suite à la sortie d’Égypte, à la première épreuve, le peuple exprime ses regrets. Nb 11, 5 « Nous nous rappelons le poisson que nous mangions pour rien en Egypte, les concombres, les pastèques, les poireaux, les oignons, l’ail ! 6 Tandis que maintenant notre vie s’étiole ; plus rien de tout cela ! Nous ne voyons plus que la manne. » Le peuple de DIEU s’était donc détourné de sa mission. Normalement, le peuple de DIEU, qui a la présence de DIEU au milieu de lui protège les nations où il se trouve… Normalement le sel de la terre suffit pour "saler" toute la terre. Car la terre est comme un plat que mange le Seigneur, un plat bien assaisonné. |
2-2 : La rumeur de guerre et la montée de l'angoissePrenons l’exemple du peuple Hébreu en Égypte, du temps de Moïse. Ex 1, 8 : Alors un nouveau roi, qui n’avait pas connu Joseph, se leva sur l’Égypte. 9 Il dit à son peuple : « Voici que le peuple des fils d’Israël est trop nombreux et trop puissant pour nous. 10 Prenons donc de sages mesures contre lui, pour qu’il cesse de se multiplier. En cas de guerre, il se joindrait lui aussi à nos ennemis, il se battrait contre nous et il sortirait du pays. » 11 On lui imposa donc des chefs de corvée, pour le réduire par des travaux forcés, et il bâtit pour le Pharaon des villes-entrepôts, Pitom et Ramsès. 12 Mais plus on voulait le réduire, plus il se multipliait et plus il éclatait : on vivait dans la hantise des fils d’Israël. 13 Alors les Egyptiens asservirent les fils d’Israël avec brutalité 14 et leur rendirent la vie amère par une dure servitude : mortier, briques, tous travaux des champs, bref toutes les servitudes qu’ils leur imposèrent avec brutalité. Le roi d’Egypte vit donc une profonde angoisse (liée au pouvoir) « Voici que le peuple des fils d’Israël est trop nombreux et trop puissant pour nous (…) en cas de guerre il se joindrait à nos ennemis. » Pharaon occulte toute l’aide apportée par le patriarche Joseph, qui avait sauvé le pays de la famine, il avait même considérablement enrichi l’Égypte ! Il accrédite l’hypothèse que le peuple d’Israël est digne de méfiance, voire même dangereux. C'est cela, la rumeur de guerre. C'est un sujet fictif (ou très exagéré), donc un mensonge et c'est donc anxiogène. Un exemple de discours de rumeur de guerre : celui du général assyrien Sennacherib lorsqu’il encercle Jérusalem avec ses armées en 2 R 18 : il emploie un langage trompeur qui fait dresser les cheveux sur la tête aux habitants de Jérusalem et Ézéchias son roi, cela agit comme un rugissement, c’est-à-dire un cri de colère qui provoque l'effroi. Voir la conférence sur la persécution. Ainsi, Pharaon, roi d'Égypte, sous prétexte d’un mensonge, déclare : « prenons donc de sages mesures contre lui » Il utilise un slogan, un langage rhétorique. La rumeur de guerre s’accompagne d’éléments théâtraux. Exemple : le roi Akhab, en 1 R 21, souhaite voler la vigne à Naboth. Sous l’impulsion de sa femme Jézabel, il fait proclamer un jeûne puis une accusation publique de Naboth, que tout le monde connaissait probablement comme un juste. Et ensuite Naboth se fait lapider. Le jeûne et l’accusation publique, qui sont normalement utilisés pour des situations graves, vont être comme un crépi, un voile, qui masquent la haine et le mépris d’Akhab. |
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Revenons à Pharaon. Il fait de même : il enchaîne les déploiements démonstratifs. Il change l’équilibre de la société égyptienne en obligeant les gens à faire les travaux difficiles ou moins difficiles en fonction de s’ils sont Hébreux ou Égyptiens. Et il fait construire les deux villes-entrepôt. A ce stade, on peut voir 6 conséquences à cette rumeur de guerre :
Ex 1, 15 : Le roi d’Egypte dit aux sages-femmes des Hébreux dont l’une s’appelait Shifra et l’autre Poua : 16 « Quand vous accouchez les femmes des Hébreux, regardez le sexe de l’enfant. Si c’est un garçon, faites-le mourir. Si c’est une fille, qu’elle vive. On arrive là à la promulgation d’une loi liberticide qui décrète la mort de certains enfants et qui heurte la conscience des sages-femmes et la conscience de tous ceux qui peu ou prou finissent par être au courant de la situation. Cela fait certainement monter d’un "cran" l’angoisse. De plus, les sage-femmes n'ont-elles pas donné toute leur vie pour transmettre la vie ? En faisant naître des enfants et en soignant les mamans afin d’éviter qu’elles ne meurent en couches... Du jour au lendemain, on leur demande de tuer les garçons comme si c’était une simple formalité… C’est la 6ème conséquence de cette rumeur de guerre : de scandaliser des personnes dans leur travail. Sans parler de l’angoisse pour le peuple Hébreu à la simple idée d’enfanter… Avec toutes les tentations d’utiliser la contraception... |
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Ex 1, 21 Or, comme les sages-femmes avaient craint Dieu et que Dieu leur avait accordé une descendance, 22 le Pharaon ordonna à tout son peuple : « Tout garçon nouveau-né, jetez-le au Fleuve ! Toute fille, laissez-la vivre ! » Là, c’est tout le peuple qui est rendu complice d’un infanticide...
Ex 5, 6 En ce jour-là, le Pharaon ordonna aux chefs de corvée et aux scribes du peuple : 7 « Vous ne fournirez plus au peuple comme auparavant la paille pour fabriquer les briques. Ils iront eux-mêmes ramasser la paille. 8 Imposez-leur de faire autant de briques que jusqu’ici, n’en réduisez rien. Ce sont des paresseux, c’est pourquoi ils crient : Allons sacrifier à notre Dieu ! 9 Que la servitude pèse sur ces gens et qu’ils travaillent, sans rêvasser à des paroles mensongères ! » Cela amène immanquablement un renforcement du clivage entre Égyptiens et Hébreux, avec une angoisse croissante pour Egyptiens et Hébreux Cette parole n'est-elle pas source de divisions ?… alors que le chef du peuple est normalement là pour prendre des mesures qui créent l’unité dans son peuple !
2-3 : Une nouvelle montée de l’angoisseL’étape suivante est le fait que DIEU intervienne de manière plus directe, avec Ex 7-12 : les 10 fléaux d’Égypte. L’angoisse déjà bien présente, se renforce et vient comme user peu à peu les Égyptiens. Pourquoi ? Il semble que peu à peu le peuple égyptien se rende compte que le Pharaon ne peut pas les protéger et ne cherche pas à les protéger, c’est-à-dire que tout ces déploiement théatraux de Pharaon ne sont qu’une mise en scène de sa propre colère. Voici ce qui renforce l’angoisse des Égyptiens dans ces plaies d'Égypte :
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3 - L’entrée des Hébreux dans le lieu de la paix3-1 : GosènOn observe comme un basculement à partir de la IVème plaie ou plaie de la vermine (l’anophèle) en Ex 8, 18. Ce jour-là, je ferai une distinction pour le pays de Gosèn, où mon peuple se tient ; là il n’y aura pas de vermine, pour que tu connaisses que moi, le SEIGNEUR, je suis au milieu du pays. 19 Je ferai un geste libérateur pour séparer mon peuple de ton peuple. Ce signe aura lieu demain. » 20 Le SEIGNEUR fit ainsi. La vermine entra en masse dans la maison du Pharaon, dans la maison de ses serviteurs et dans tout le pays d’Égypte ; le pays était infesté de vermine. On a l’impression qu'au travers des premières plaies d’Égypte, les Hébreux se sont purifiés des mauvaises habitudes des Égyptiens et ne sont donc plus soumis aux fléaux. Les fléaux n’ont plus de prise sur eux. Les signification de "Gosèn"
Ce lieu a été obtenu par grâce au patriarche Joseph, qui a sauvé l’Égypte. Cela apparaît lorsque Joseph, après s’être fait reconnaître de ses frères, leur dit en Gn 45, 9 « Dépêchez-vous de remonter vers mon père pour lui dire : “Ainsi parle Joseph ton fils : Dieu m’a promu seigneur de toute l’Egypte, descends vers moi sans t’arrêter. 10 Tu demeureras dans le pays de Gosèn et tu seras près de moi, toi, tes enfants et tes petits-enfants, ton petit et ton gros bétail et tout ce qui est à toi. 11 C’est là que je pourvoirai à ta subsistance pour que tu ne sois pas privé de ressources, toi, ta maison et tous les tiens, car il y aura encore cinq années de famine.» On a l’impression, en lisant ce texte que ce lieu a été fait exprès pour le peuple de DIEU, pour affronter les temps difficiles. |
3-2 : Comment rester en Gosèn?Je pense que le maître mot est « distinction », c'est-à-dire séparation d’avec les coutumes des païens. Quand on étudie « Qu’est-ce que le Judaïsme, à quoi sert cette religion, qu’est-ce qui la caractérise ? », la réponse que l’on nous donne peut être la suivante : C'est la sanctification de tous les aspects de la vie :
Pour nous chrétiens, comment rester en Gosèn ? Qu’est-ce qui nous relie à DIEU et nous sépare des moeurs qui vont à l’encontre de DIEU ? N'est-ce pas vivre notre vie chrétienne ? Lire la Parole de DIEU, avoir des temps de prière fréquents, pardonner régulièrement, vivre les Sacrements... Cela nous fait entrer dans un "désert", un lieu de calme intérieur. Nous qui reconnaissons JÉSUS comme Messie, qu’est-ce que Goshen pour nous ? Je pense à deux choses :
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3-3 : La suite des plaies d’Égypte: l’accélération de l'angoisse et l’ancrage en GosènLes plaies suivantes, suite à cette séparation entre Gosèn et le reste de l’Égypte, vont s’opérer avec un renforcement progressif de cette angoisse ambiante. Cette angoisse va user peu à peu les Égyptiens et inonder de grâces les Hébreux. On touche là à l'un des rôles de l’angoisse : l’angoisse est comme un médicament qui transfère les grâces de ceux qui ne s’en servent pas. Comme la parabole des graines de la Parole de DIEU qui tombent sur le chemin et, plutôt que de ne servir à rien, sont emportées par les oiseaux. Tableau synthétique des 10 plaies en pdf Plaie n°V : C’est, je pense, le fait d’être tentés de frauder, d’être injustes : vol, triche pour survivre… La plaie, la peste du bétail, frappe les Égyptiens, pour leur montrer que l’injustice porte des mauvais fruits dans le travail et toutes les activités faites injustement. La peste du bétail ne frappe pas les troupeaux d’Israël car le SEIGNEUR fait une distinction pour le peuple d'Israël qui s’efforce coûte que coûte d’être justes, irréprochables. Le fruit que récoltent les Hébreux : le sceau. Je renvoie à Ap 7, 2 : Et je vis un autre ange monter de l’orient. Il tenait le sceau du Dieu vivant. D’une voix forte il cria aux quatre anges qui avaient reçu pouvoir de nuire à la terre et à la mer : 3 Gardez-vous de nuire à la terre, à la mer ou aux arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. 4 Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau : Cent quarante-quatre mille marqués du sceau, de toutes les tribus des fils d’Israël. Ce sceau est une protection contre l’angoisse, contre le découragement, comme un bouclier spirituel. |
| Plaie n°VI : Il y a une forte tentation d’adultère, d’aller chercher des solutions auprès de personnes "connectées" au ciel : magie. Les furoncles (VI) couvrent tous les magiciens, ce qui signifie, je pense, qu’ils sont frappés par une angoisse terrible. Nous voyons le fruit de recourir à la divination : nous y récoltons l’angoisse. Pour les Hébreux, qui à Gosèn ont sans doute dû s’accrocher à DIEU de toutes leur force par la foi, quel fruit ont-il récolté ? La paix. Un calme intérieur séraphique... |
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Plaie n°VII : Il y a cette tentation de se renfermer sur soi, retranchés dans son propre orgueil et de ne plus s’appuyer sur les autres. La plaie de la grêle n’atteint que les Égyptiens et leurs troupeaux, qui ne sont pas abrités, sauf les quelques-uns qui, par humilité, avaient écouté le conseil de Moïse ou qui avaient été prévenus. On voit là que se poser la question de « où est l’obéissance? » est un vrai sujet, et c’est vrai que c’est compliqué de naviguer entre l’obéissance aux lois de l’État, l’obéissance à notre conscience, ou l’obéissance à notre frère qui risque d’être scandalisé. (par exemple avec le port du masque). Le fruit pour ceux qui travaillent leur humilité est la nourriture. Un exemple, pour notre période actuelle : d’être secoué lors d’une discussion avec quelqu’un qui est pro-vaccin, ou anti-vaccin, ou autre, mais qui ne respecte pas notre avis et qui déverse sa colère sur nous. C’est une grâce du SEIGNEUR de réussir à l’écouter sans répliquer, pour devenir plus humbles et avoir l’âme qui s’ouvre beaucoup plus grand qu’avant pour être nourrie. Quant aux effets de la grêle, ils représentent le fait que comme je ne m’appuie que sur moi-même et le moins possible sur les autres, je vais être confronté à échouer régulièrement dans ce que je fais, et je vois ceux qui continuent à croire dans la relation, faire confiance aux autres, travailler à plusieurs, aller plus vite que moi. |
| La plaie n°VIII : Tentation de s’évader dans les plaisirs, les distractions. Les sauterelles frappent probablement l’Égypte seulement car DIEU le sous-entend quand Il dit à Moïse qu’Il va se jouer des Égyptiens. Les sauterelles grignotent le peu de spiritualité qui nous reste et qui ne nous sert pas. On devient tout mous… Alors que pour les Hébreux à Gosèn, qui s’efforcent de prendre des temps de prière plus réguliers plutôt que de choisir les plaisirs, que récoltent-ils ? La Force. Ils se fortifient ! Ils deviennent comme du sel : partout où ils vont, ils sont attirants tant leur santé spirituelle est visible. Je pense au prophète Daniel et ses compagnons déportés à Babylone, qui demandent à ne pas manger les mets du roi mais plutôt des légumes. Et au bout de 10 jours, leur forme olympique sidère tout le monde ! |
| La plaie n°IX (et non la dixième, comme dans l'enregistrement... grrr.) est la Tentation de désespérer, de dire « la situation ne s’arrangera jamais ». La plaie est l’avènement des ténèbres. Alors que les Hébreux, à Gosèn, se battaient pour toujours dire « SEIGNEUR, malgré cette situation difficile, j’ai confiance en Toi, et surtout je vais continuer à faire des projets comme si tous les voyants étaient au vert ». Le fruit qu’ils récoltent est l'Espérance. Les fils d’Israël avaient de la lumière là où ils habitaient. Ils étaient les seuls à se lever de leur place, ils étaient les seuls à voir leurs frères et soeurs, c’est-à-dire à ne pas s’irriter dès que quelqu’un était différent d’eux. Et ils ont pu emprunter une foule d’objets précieux aux Égyptiens (ce qui désigne symboliquement les grâces de ceux qui ne s'en servent pas, afin de pouvoir leur rendre, si jamais ils s'ouvrent lors d'une discussion par exemple). |
| Xème plaie : la tentation de dire que Dieu ne mérite pas qu’on le craigne (vu tous les fléaux…) La mort des premiers-nés, qui représentent toutes les oeuvres des Égyptiens et surtout leurs enfants. Symboliquement : ils engendrent des enfants voués à la seconde mort (des rebelles, des délinquants, qui n’arriveront pas à trouver un chemin de vie). Les Hébreux, à Gosèn, s’efforcent de continuer à craindre DIEU. De ce fait, c’est comme s’ils étaient de la même chair, du même sang, et le SEIGNEUR demande de répandre du sang sur les deux montants et le linteau des maisons où l’on mange l'agneau, le fléau n’atteint pas les Israélites. C’est une préfiguration du Sang du CHRIST. |
3-4 : Dans le désert et l'angoisse dans le livre de l'ApocalypseCes étapes sont racontées sous une autre forme dans l’Apocalypse : les 7 trompettes seraient (Ap 8) ces premières plaies qui visent à purifier le peuple de DIEU (les faire "sortir de Babylone", comme l'exprimeront les prophètes plus tardifs) et secouer le reste de l’humanité. Les 7 coupes correspondraient aux plaies qui n’atteindraient que les personnes hors du peuple de DIEU (les personnes non unies au CHRIST, à notre époque). La 5ème trompette peut être interprétée notamment comme l'angoisse. Ap 9, 1 Le cinquième ange fit sonner sa trompette : je vis une étoile précipitée du ciel sur la terre. Et il lui fut donné la clé du puits de l’abîme. 2 Elle ouvrit le puits de l’abîme,et il en monta une fumée, comme celle d’une grande fournaise. Toujours dans cette ligne d'interprétation : le péché généralisé provoque la tombée de cette étoile enflammée qu’est le mensonge, qui attaque le coeur des dirigeants (une colère…) et ceux-ci répandent des rumeurs de guerre (ouverture du puits) qui provoquent une angoisse (fumée qui s’infiltre partout). Le soleil en fut obscurci, ainsi que l’air. => La Vérité devient plus difficile à trouver, car le mensonge est omniprésent (slogans des médias) s’infiltre partout et prend toute la place (exemple : le sujets covid. Ce virus est devenu une star internationale). Cette fumée a la capacité de prendre toute la place dès qu’on en parle et d’angoisser tout le monde. 3 Et, de cette fumée, des sauterelles se répandirent sur la terre. Il leur fut donné un pouvoir pareil à celui des scorpions de la terre. 4 Il leur fut défendu de faire aucun tort à l’herbe de la terre, à rien de ce qui verdoie, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui ne portent pas sur le front le sceau de Dieu. Ceux qui reçoivent le sceau de Dieu sont ceux, comme on l'a vu, qui vivent de manière juste, qui font avec zèle leur devoir d’état. C’est pourquoi, je pense, cette angoisse frappe dans tous les milieux sociaux. Et dans tous les milieux sociaux il y a des personnes qui sont beaucoup moins sujettes à l’angoisse, car elles s’efforcent d’être justes dans tout ce qu’elles font. Par exemple, le sujet d’aujourd'hui n’est pas d’abord d’être vacciné ou non, mais plutôt de rester soit en dialogue et en communion dans une paix, soit de céder à l’intolérance et de s’endurcir devant la situation. 5 Il leur fut permis non de les faire mourir, mais d’être leur tourment cinq mois durant. Et le tourment qu’elles causent est comme celui de l’homme que blesse un scorpion. 6 En ces jours-là, les hommes chercheront la mort et ne la trouveront pas. Ils souhaiteront mourir et la mort les fuira. Il y aurait beaucoup à dire sur le rapport à la mort dans nos sociétés. Ce conflit intérieur que beaucoup de nos contemporains de ne pas mourir à eux-mêmes (écrans, …) mais d’assouvir leur attirance pour la mort par de la superstition (horoscopes, consultation de voyants…) 7 Les sauterelles avaient l’aspect de chevaux équipés pour le combat, sur leurs têtes on eût dit des couronnes d’or, et leurs visages étaient comme des visages humains. 8 Elles avaient des cheveux comme des cheveux de femme,et leurs dents étaient comme des dents de lion. 9 Elles semblaient être comme cuirassées de fer,et le bruit de leurs ailes était comme le bruit de chars à plusieurs chevaux courant au combat. 10 Elles ont des queues comme celles des scorpions, armées de dards, et dans leurs queues réside leur pouvoir de nuire aux hommes cinq mois durant. 11 Elles ont comme roi l’ange de l’abîme qui se nomme, en hébreu, Abaddôn et, en grec, porte le nom d’Apollyôn. 12 Le premier « malheur » est passé : voici, deux « malheurs » viennent encore à la suite. L'angoisse à le pouvoir de nous détruire à petit feu... Il semble donc nécessaire de faire un zoom sur le mécanisme de l'angoisse. |
4 - Mécanismes de l’angoisse4-1 : L'angoisseL'angoisse est différente du stress car n’est pas forcément liée à un évènement particulier. À l'origine, l'angoisse est liée à l'activité du corps humain avant d'être psychologique. Elle se manifeste par des réactions au niveau du corps, avec notamment une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la température, des sueurs, des maux de ventre... Cela envoie au cerveau le message d'un danger imminent, qu'il soit réel ou imaginaire. En réponse, le cerveau va produire du cortisol (l'hormone du stress) et de l'adrénaline pour faire face au danger. Cela dérègle peu à peu notre balance hormonale. Et en corollaire, cela affaiblit considérablement notre système immunitaire.La Bible dit que (Sg 17, 12) La peur n’est rien d’autre que l’abandon des secours de la raison. Moins on espère intérieurement de cette aide, plus on ressent l’ignorance de ce qui provoque le tourment. L’angoisse est un corollaire d’un manque de foi. Quand ma foi diminue, je suis tenté d’arrêter de réfléchir à ce qui est stable, sûr, digne de confiance et je cède à l’angoisse. Quand je me remets à croire, l’angoisse s’atténue et disparaît. |
4-2 : Le mécanisme de l'angoisse : exemple d'AkhazIsaïe 7, 1 Aux jours d’Akhaz, fils de Yotam, fils d’Ozias, roi de Juda, Recîn, roi d’Aram, et Péqah, fils de Remalyahou, roi d’Israël, montèrent contre Jérusalem pour l’attaquer, mais ils ne purent lui donner l’assaut. 2 On annonça à la maison de David : « Aram a pris position en Ephraïm. » Alors, son cœur et le cœur de son peuple furent agités comme les arbres de la forêt sont agités par le vent. 3 Le SEIGNEUR dit à Isaïe : « Sors à la rencontre d’Akhaz, toi et ton fils Shéar-Yashouv, vers l’extrémité du canal du réservoir supérieur, vers la chaussée du champ du Foulon. 4 Tu lui diras : Veille à rester calme, ne crains pas ! Que ton cœur ne défaille pas à cause de ces deux bouts de tison fumants, sous l’effet de l’ardente colère de Recîn, d’Aram et du fils de Remalyahou. 5 Puisque Aram – avec Ephraïm et le fils de Remalyahou –a résolu ta perte en disant : 6 “Montons contre Juda pour l’effrayer, pénétrons chez lui pour l’amener à nous et installons-y comme roi le fils de Tavéel”, 7 ainsi parle le Seigneur DIEU : Cela ne tiendra pas, cela ne sera pas ! 8 Car la tête d’Aram, c’est Damas et la tête de Damas, c’est Recîn– encore soixante-cinq ans et Ephraïm écrasé cessera d’être un peuple – 9 la tête d’Ephraïm c’est Samarie et la tête de Samarie, c’est le fils de Remalyahou. Si vous ne croyez pas, vous ne subsisterez pas. » |
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Le mécanisme spirituel de l'angoisse est donc :
Le Prophète Isaïe montre au roi que ces gens qui l'angoissent ne sont pas des dieux, et qu'ils ont eux-mêmes des chefs : "Car la tête d'Aram, c'est Damas...". Il remet en route la raison qui rassure. |
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L’ennemi spécialiste de l’angoisse, dans la Bible, est l’Assyrie. Sa méthode est toujours la même :
4-3 : Comment briser ce cercle de l’angoisse et traverser victorieusement cette période ?
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"La joie du SEIGNEUR est votre rempart !" Ne 8, 10 |
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