La consécration
"Ils ont été fabriqués par des ouvriers et des orfèvres.
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Notre petit sixième qui a un an et demi est d'une adorable beauté ! Tout blond et tout rose. Il est l'objet de tendres égards de la part de ses aînés qui participent avec joie à sa prise en charge. Quelle félicité ! Cependant, depuis l'âge de six mois, son sommeil est devenu fortement perturbé. Voilà donc un an que nous subissons de fréquents réveils nocturnes intempestifs, ponctués de cris stridents qu'il nous faut surmonter pour apaiser notre petit garçon. Certes, les poussées dentaires sont douloureuses. Mais de mémoire nos autres enfants n'ont pas connu de telles atteintes à leur sommeil. Et bien que nous pensions avoir acquis une certaine expérience ainsi que des automatismes, cette situation est quelque peu déstabilisante. D'autant plus que ces lamentations nocturnes persistent même plusieurs mois après la période des éruptions dentaires. Le phénomène tend même à s'intensifier, et il éprouve également des difficultés à s'endormir le soir et lors de chaque sieste, car ce sont entre vingt minutes et une heure trente de pleurs déchirants qui affligent toute notre maisonnée.
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Depuis plusieurs semaines, le sommeil de notre petit bonhomme est devenu une intention prégnante de nos prières du soir en famille. Au fil de nos journées et nos nuits, mon épouse et moi-même consacrons également du temps à implorer notre Seigneur de visiter sa petite brebis et aussi ses parents... |
Et un jour, alors que j'avais dans le coeur un désir d'avancer sur d'autres sujets dans notre famille, je prends le temps en fin de journée de prier intégralement les textes "contre Madian" ainsi que "contre Babylone". Le lendemain matin, je vis comme un flash. Je reçois une idée que je n'avais pas envisagée auparavant : notre fils est victime de sorcellerie en lien avec sa fréquentation de la crèche, durant les trois jours hebdomadaires où il s'y rend depuis une année environ. Cette pensée, bien qu'effrayante au demeurant, ne m'apporte pas une angoisse profonde, elle me laisse le coeur en paix, je prends cela comme un signe du Seigneur. Et en ouvrant ma Bible, je reçois plusieurs textes qui parlent tous d'une consécration des enfants aux idoles par des Chaldéens. Nous échangeons à ce sujet avec mon épouse qui, elle, avait constaté que durant l'interruption des récentes vacances, le sommeil de notre bébé s'était notablement amélioré. De plus, sur les trois enfants que nous avions confiés quelques jours par semaine à cette crèche, notre petit dernier est le seul qui semble n'avoir jamais été vraiment à l'aise dans ce lieu, et cela depuis le début un an auparavant. Nous continuons à confier l'avancement de ce sujet dans nos prières, nous astreignant à quelques jours de discernement avant d'entreprendre quelque-chose. |
A la crèche, il n'est pas possible pour notre bébé de porter une croix ou autre objet béni. Toutefois, dans l'expectative de déterminer la conduite à tenir, nous prenons le temps de découdre et recoudre son doudou après y avoir inséré une médaille de Saint-Benoît. Cet objet constitue en effet un sacramental qui offre une protection contre les agressions maléfiques. Et c'est ainsi que les matins où je le conduis à la crèche, je récite en une litanie la prière de la médaille "Crux Sancti Patri Benedicti..." en insufflant mon souffle sur le doudou, afin que Saint-Benoît accomplisse son oeuvre.
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En corollaire, j'interroge le Seigneur au moyen de la Bible pour savoir sous quel angle prier à cette intention. Le message en réponse est le suivant : "n'attaque pas ces ennemis car ce sont des grands". J'ai déjà eu le cas, pour de la sorcellerie: malgré toute notre excellence dans la prière et le combat spirituel, ces gens-là sont des experts en méchanceté et le fait de recourir à la force contre eux excite leur férocité, c'est une perte de temps pour un chrétien de passer son temps en attaques (pour défaire des maléfices, pour ôter leurs pouvoirs) et contre-attaques (pour se défendre, défendre notre famille, nos objets matériels). Et cela nous fait prendre de gros risques d'accident, de blessures, de pertes matérielles. Le Seigneur me dit également d'utiliser les oracles contre les Fils de l'Orient (Qadmonites). Il s'agit de lire de manière priante des textes comme par exemple le livre de Job, afin que le Seigneur m'accorde de prendre la souffrance de mon enfant sur moi.
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Eh bien, le résultat se fait sentir : l'amélioration de son sommeil et de son endormissement est sensible ! Mais ce n'est pas encore satisfaisant, nous nous sentons fort mal à l'aise mon épouse et moi, de placer notre petit bout dans une structure où se font sentir de telles influences. De mon côté, mes journées deviennent singulièrement colorées : je suis en proie à d'inhabituelles vagues d'angoisse à plusieurs reprises dans l'après-midi et la nuit, ainsi que de fortes perturbations par de l'obscénité. La joie, en somme... Mais pour le coup, je contrecarre ces assauts par des prières diverses et variées qui rétablissent ma sérénité en quelques instants - merci SEIGNEUR - et au moins ce n'est plus notre petit trésor qui reçoit cette boue toxique.
En couple et individuellement, nous persistons dans nos prières en implorant avec insistance, notamment par des litanies au Coeur du Christ, afin qu'Il solutionne cette curieuse épreuve.
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Et après une série de "perturbations" d'une intensité inhabituelle, un autre flash m'atteint, auréolée d'une profonde quiétude. Il s'agit en réalité de l'une des jeunes femmes qui s'occupe directement de notre enfant à la crèche. Le Seigneur me montre qu'elle est le vecteur d'influences néfastes sur notre fils au sein de la crèche et qu'ensuite, un ou plusieurs individus prient afin de lui dérober des grâces et de l'énergie à distance par le biais de l'angoisse et l'obscénité. En revisitant différents moments où j'avais croisé cette dame, je prends conscience de plusieurs détails qui m'avaient paru anodins mais qui rétrospectivement constituent un faisceau d'indices probants. Et ce, bien qu'il s'agisse d'une personne habituellement souriante, quelque peu exubérante, volubile, bref, loin du profil que l'on pourrait incriminer de prime abord. - De fait, dans mon raisonnement, j'aurais plutôt soupçonné celle dont l'humeur est habituellement maussade, s'il m'avait fallu émettre des probabilités ! - Et en retournant à la crèche, lorsque je me retrouve face à elle, je constate que derrière son affabilité coutumière, elle se montre en réalité très esquive, fuyante, mal à l'aise. |
De son côté, deux jours plus tard, mon épouse reçoit en prière plusieurs paroles fortes : il faut stopper sans délai la fréquentation de la crèche, et c'est ce que nous ratifions en envoyant un mail que nous scrutons chacun au moins dix fois. Nous exprimons notre décision de retirer définitivement notre bébé sans attendre, quitte à indemniser la crèche pour les heures fixées par la clause de préavis d'un mois. Nous proposons que je retourne moi-même rencontrer les deux directrices afin d'échanger un peu là-dessus (mon épouse se sent trop accablée pour y assister) et qu'avec notre petit nous revenions dire "au revoir" - conscients de la violence pour l'équipe de retirer notre enfant aussi brutalement -. |
Le jour du rendez-vous arrive. Je m'y rends rends après avoir prié avec ferveur, et mon épouse est également en oraison durant l'entrevue. Les directrices s'attendent probablement à tout, sauf à cela : nous suspectons l'une de leurs employées d'exercer sciemment une influence occulte sur notre enfant. Elles sont abasourdies et me témoignent de leur difficulté à croire dans la malveillance consciente de leur salariée. Je m'efforce de mon côté à leur signifier que l'influence que je suis ressens ne résulte pas d'une simple maladresse ou d'une erreur mais dénote une malice, une forme de pacte, puisque c'est comme si celle-ci vendait ces enfants à des cercles occultes malfaisants. Et j'ajoute qu'avec leur compétences propres de managers et de spécialistes de la petite enfance et au moyen de notre signalement, le Seigneur les mettrait à même d'identifier certains comportements illégaux de la part de la personne, du type rituels occultes (incantations, prélèvement de cheveux par exemple) afin d'éviter que d'autres enfants n'en soient victimes. |
Suite à ce rendez-vous, je continue à prier avec ardeur pendant une semaine pour que mes deux interlocutrices ne s'en tiennent pas là et que vérité fût révélée. Je vis comme un déchirement intérieur d'ignorer ce qui en advient à la crèche. De son côté, mon épouse met quelque temps à s'en remettre, car comment dans ces circonstances accorder à nouveau sa confiance à autrui pour la garde de notre enfant? Mais avec la prière et surtout la grâce de Dieu, notre petit bonhomme se remet à dormir, à s'endormir promptement, ce qui advient de manière spectaculaire consécutivement à des prières pour couper tout lien maléfique dans le Nom de Jésus et par une consécration de notre fils au Christ. Et de plus, le Seigneur nous accorde d'autres grâces qu'il faut solliciter avec constance : notre petit cesse peu à peu de manifester du stress en présence d'autres adultes et ma tendre épouse pardonne à la crèche. |
Je continue toutefois à y repenser dans mes journées. Quel est le sens profond de cette histoire? Quel dessein le Seigneur poursuit-Il? Comme consolation de notre Dieu, je comprends que par cette période d'un an marquée par les douleurs de notre enfant, nos nuits écourtées par les jeûnes de sommeil, tous ces cris et finalement cette humiliation de quitter la crèche en nous référant aux responsable pour les laisser agir, le Seigneur est venu visiter deux malédictions familiales. En effet, dans ma famille, deux de mes grands-parents ont consulté des voyants. Et dans celle de ma femme, deux de ses grands-parents ont placé leurs enfants en internat dans une période où ceux-ci en ont beaucoup souffert. Ainsi, dans cette situation, nos ancêtres, nous-mêmes et nos enfants venons d'être purifiés de toutes ces scories et abondamment bénis.
Sois loué Seigneur.
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